1 La gravitation
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1.1 Choix d'un référentiel
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Un référentiel est déterminé par le choix d’un système de référence, d’un
repère d’espace qui en est solidaire et d’un repère de temps.
- Référentiel
terrestre
Il est lié à la Terre dans son mouvement autour du Soleil et dans son
mouvement propre autour de l’axe des pôles. Ainsi, le repère qui lui
est couramment associé comporte deux axes horizontaux et un axe vertical.
- Référentiel
géocentrique
Il est lié à la Terre dans son mouvement autour du Soleil, mais pas
dans son mouvement propre. Le repère qui lui est donc couramment associé
a pour origine le centre de la Terre (d’où le nom " géocentrique "),
et pour axes trois droites pointant vers trois étoiles considérées comme
fixes.
- Référentiel
de Copernic
(ou héliocentrique) Le repère qui lui est couramment associé a comme
origine le centre du Soleil (d’où le nom " héliocentrique) et comme
axes trois droites pointant vers trois étoiles considérées comme fixes.
Dans ce référentiel, la Terre décrit une orbite elliptique autour du
Soleil en une année.
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1.2 La loi de l'attraction universelle
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Enoncé
Deux solides ponctuels de masse mA et mB,
placés à une distance r l’un de l’autre exercent
l’un sur l’autre une force d’attraction dirigée suivant la droite
qui les joint de valeur :

avec : F en N (Newton), mA et mB
en kg et r en m.
G est une constante appelée constante d’attraction universelle
et égale à :
N.m2.kg-2
En pratique, il est important de noter que l’on considère
comme ponctuels des solides dont les dimensions sont faibles par rapport
aux distances qui les séparent.
Expression vectorielle de la loi
de l’attraction universelle
Il s’agit de chercher l’expression de la force
exercée par la masse ponctuelle mA placée
en A sur la masse ponctuelle mB placée en B.
Cette force gravitationnelle est attractive, dirigée de B vers
A.
Elle s’écrit :
, avec
vecteur
unitaire orienté de A vers B.
De même, la force
exercée par la masse ponctuelle mB placée
en B sur la masse ponctuelle mA placée en A a
pour expression vectorielle :
, avec
vecteur unitaire orienté de B ver A.
Or, comme
on peut écrire :

On retrouve l’égalité du principe des actions réciproques :.
La valeur de la force gravitationnelle diminue fortement lorsque la distance
r augmente, pour s’annuler lorsque r tend vers l’infini.
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2 Le champ de gravitation
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2.1 Champ de gravitation créé par une masse ponctuelle
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L’expression vectorielle du champ gravitationnelle
créé en M par la particule de masse m placée
en O est :
(u
est unitaire de o vers m)
Ce champ est radial et centripète. Sa valeur décroît
quand on s’éloigne de la masse source du champ.
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2.2 Champ de gravitation créé par une répartition sphérique de masse
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On démontre que le champ créé à l’extérieur
du corps à symétrie sphérique a même expression
que celui créé par une masse ponctuelle m placée
en son centre, soit :

Ainsi, à l’aide de ce résultat, nous montrerons
que, étant donnés deux solides dont la répartition
de masse possède la symétrie sphérique (la Terre,
le Soleil, …), la force que chacun exerce sur l’autre est la même
que si leur masse était concentrée en leur centre.
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2.3 Comparaison entre les champs créés par deux corps de masses différentes
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Soient deux points matériels M1 et M2 de masse m1
et m2 soumis chacun à la seule force de gravitation
exercée par l’autre. Ces forces de gravitation ont pour valeur :
m1 A(M1) = m2 A(M2) d’où :

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3 Champ électrostatique et magnétique
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3.1 La loi de Coulomb
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La
loi de Coulomb
La valeur de la force électrostatique existant entre
deux charges ponctuelles est inversement proportionnelle au carré
de la distance qui les sépare et proportionnelle à la valeur
absolue du produit de leurs charges qA et qB.

avec : F en N (Newton), qA et qB
en C (Coulomb) et r en m.
La
valeur de k dépend du milieu dans lequel sont placées les
charges. Elle s’exprime en fonction de
permittivité diélectrique du milieu, par :

Comme la permittivité de l’air dans les conditions
normales de température et de pression (CNTP) est peu différente
de e 0, on a, quand les deux charges sont placées
dans l’air :

Expression vectorielle de la
force électrostatique de Coulomb
représente la force exercée
par la charge source qA placée en A sur la charge
essai qB placée en B. Elle a pour direction AB
et son sens dépend du signe des charges qA et
qB. Elle est soit :
- attractive si qA.qB < 0
- répulsive si qAqB >
0
étant
un vecteur unitaire de l’axe AB orienté de A vers B on a vectoriellement :

représente
la force exercée par la charge qB placée
en B sur la charge qA placée en A. Ces forces
obéissent au principe des actions réciproques.

Si une charge q est soumise à l’action de
plusieurs autres charges, elle subit une force électrostatique
totale , égale à
la somme vectorielle des forces
produites par chacune des charges sources q1, q2, q3...
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3.2 Champ électrostatique
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Champ électrostatique
Considérons deux charges ponctuelles q0
et q. La force s’exerçant sur q a pour expression :

Par analogie avec ce qui a été fait dans
l’étude de la gravitation, on peut écrire :
en posant :
Le vecteur
est
appelé champ électrostatique créé en M par
la particule source q0 placée en O.
Différence de potentiel
Définition
La différence de potentiel entre deux points M
et N placés dans un champ électrostatique uniforme est
égale au produit scalaire.

Surface équipotentielle
On appelle surface équipotentielle, l’ensemble
des points ayant même valeur du potentiel. Soient deux points
M et M’ appartenant à une même surface équipotentielle,
alors :

Les surfaces équipotentielles d’un champ uniforme
sont les plans parallèles, perpendiculaires à la direction
du champ.
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3.3 Champ magnétique
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Définition
Il existe une force agissant sur un fil conducteur parcouru
par un courant placé perpendiculairement au champ magnétique.
Cette force dépend de l’intensité i, de la longeur
l du fil et du champ.
(
hors programme de TS )
avec : F en N (Newton), i en A (Ampère),
l en m et B en T (Tesla).
Champ à l’intérieur
d’un solénoïde long
A l’intérieur d’un solénoïde, le champ
est uniforme. On suppose le solénoïde suffisamment long et
placé dans le vide, la valeur de
en son centre peut être calculée par la relation :

est la perméabilité du vide. Elle a pour valeur :
N est le nombre total de spires du solénoïde
et l sa longueur.
Champ des bobines de Helmholtz
Elles donnent un champ pratiquement uniforme au voisinage
de leur centre de symétrie O, si i est l’intensité
du courant les parcourant dans le même sens.
r est le rayon des bobines de Helmoltz.
L’air et la plupart des matériaux (sauf les ferromagnétiques)
ont une perméabilité presque égale à m
0. On retiendra que l’intensité B du champ magnétique
est proportionnelle à l’intensité du courant.
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