1789 : La démocratie a commencé en 1789 lorsque le
peuple se rebelle contre la Monarchie Absolue fondée par Louis XIV.
Déclaration des droits de l’homme. Abolir tous les privilèges. 1848 : NAPOLEON I
1er Empire : Napoléon met en place le code civil et les
récompenses dans l’armée. De 1848 à nos jours, la FRANCE connaît 7 régimes. II° REPUBLIQUE : 0. INTRODUCTION :
De 1848 à nos jours, la France recherche un régime politique. Ainsi, elle va connaître une république puis un empire et de nouveau une république mais cette dernière connaîtra aussi des changements. La France cherche à se doter d’une démocratie dans un contexte historique, bouleversée par 2 guerres mondiales. Ainsi la société s’interroge, s’établit sur le modèle républicain qui devient économique et social. PROBLEMATIQUE : · Comment la démocratie française s’enracine-t-elle malgré tous ces changements ? · Cette démocratie est-elle la même que celle de 1789 ? 1.
1848 – 1914 : LA
CONSTRUCTION DE LA RÉPUBLIQUE
Ø Le contexte économique et social évoluant : la révolution industrielle Ø Apparition d’une nouvelle classe sociale à les ouvriers Ø 1848 : Crise économique Ø 1870 :Echec de la République. Guerre. Changement de régime Symboles d’une démocratie : droit de vote Constitution Partage des pouvoirs Droits : Impôts : tous égaux Libertés d’expression : (grève, presse, pensées) Liberté de se réunir République : Marianne Drapeau Marseillaise (chant national) 14 juillet Mairies LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE 1789 à 1792 : Monarchie Constitutionnelle (LOUIS XVI) 1792 à 1798 : République démocratique (1ère République) 1798 à 1814 : 1er Empire (NAPOLEON 1er) 1814 à 1852 : II° République 1852 à 1870 : II° Empire 1871 à 1946 : III° République 1946 à 1958 : IV° République 1958 à n/jours V° République a)
Petit
rappel historique :
1789 : Abolition des privilèges et déclaration des droits de l’homme. Ebauche de la Démocratie. Août 1789 : Cherche à diffuser les libertés (expression, penser,…) Le pouvoir est partagé, le peuple participe aux affaires publiques. Le vote censitaire est réservé à la bourgeoisie. 1848 : Affrontements sanglants qui provoque la Fuite de Louis-Philippe (fin de la monarchie) à Nouvelle constitution qui va créé la 2 République à Prince Louis Napoléon Bonaparte Président. (République conservatrice). b) Échec de l’expérience républicaine :
une démocratie trop hésitante :
La 2° République rétablit les droits du citoyen : Liberté, Égalité, Fraternité. Les principes de la République se mettent en place. Devoirs : Voter, Aimer la Patrie, Servir la République, Défendre. Suffrage Universel Masculin. Faiblesse des dispositions institutionnelles car la 2° constitution crée 2 pouvoirs d’égale légitimité. à II° république créée ? Assemblée législative ne peut révoquer le Président Pouvoirs légaux légitimés : àPrésident : (Pouvoir fort) àAssemblée (législative, elle peut révoquer le président) 02/12/1851 : Coup d’état de Napoléon Même date que la Bataille d’Austerlitz) Il y eut 27 000 arrêtés, 10000 personnes déportées.à Fuite de Victor Hugo. c)
La
France sous le Second Empire (1851-1870)
1. Un régime instauré par la force : Il gouverne par décret (décide par lui-même) et instaure un régime fort mais confirme et garantit les grands principes proclamés en 1789 et rajoute que la souveraineté du peuple repose sur le plébiscite (demander avis). Il va aller vers un libéralisme et un système parlementaire. 2. D’un empire autoritaire à un empire libéral : N.B. signe un traité de libre échange avec l’Angleterre. Il se fâche avec les catholiques et se met à dos le pape et les industriels (à libre échange FR ó ANGLETERRE). Il institue un contrôle parlementaire, favorise l’instruction, et autorise le droit de grève.. En 1864, grandes grèves des ouvriers qui déstabilisent l’Empereur. Cette montée de l’opposition et la politique extérieure désastreuse entraîne en 1870 la proclamation de la III° république. En effet, après la défaite du 02/09/1870 à Sedan contre les Prussiens, les Français rendent responsable personnellement Napoléon III. d)
Les
débuts de la III° république :1871-1879 (p.11 doc 1)
En effet, les conditions de l’armistice signé entre Bismarck et le gouvernement de défense nationale le 28/01/1871, elle prévoit l’élection d’une assemblée représentative de l’opinion française, le chancelier allemand (Bismarck) se refusant de signer la paix avec un gouvernement sans assise légale. La majorité est donnée dans le camp des monarchistes qui placent à la tête du pouvoir THIERS (il n’y a pas d’élections directes) puis est remplacé par MAC-MAHON (la plus longue république 1870-1940) 1. Naissance du régime : La commune est une guerre civile. Elle s’achève par la semaine sanglante du 22 au 28 mai 1871 (25000 mort). La conséquence de la commune est de démontrer qu’aucun régime autre que la république n’est tolérable en France. GAMBETTA favorise la propagation et l’expansion de l’idée de la République. (Gambetta = commis voyageur de la démocratie) Il diffuse les idées républicaines 1875 : Nouvelle Constitution qui met en place la III°République officiellement. Le président est élu pour 7 ans mais pas directement. 2. Le triomphe de la république parlementaire : Jules GREVY : 1er président vraiment républicain. Des mesures sont miss en place pour favoriser le maintien de la république => Hymne national, drapeau,. Fête Nationale (14/07) Paris Capitale Les idées républicaines s’incarnent et réaffirment certaines lois. => liberté de réunion (1881) =≥ Liberté d’association et la loi municipale (1884) On crée la mairie. Les instituteurs sont des laïques et développent l’idée républicaine Les curés « sac au dos » =≥ égalité totale. A partir de 21 ans, on peut voter. 1880 : Camille Sée crée l’école pour les filles. 1881 : Jules FERRY =>Ecole primaire gratuite, laïque et obligatoire jusqu’à 13 ans. Exercice 1 : 1) Agent de l’Etat représentant le peuple, il fuit l'intermédiaire 2) Service de la vie quotidienne, drapeau français, écharpe, notable, toutes classes sociales 3. Une démocratie attaquée : Après 1885, la république connaît une phase d'instabilité qui culmine avec la crise boulangiste et se termine par l'affaire Dreyfus. Le mécontentement social dû à la crise économique qui s'accentue dans les années 1880, l'instabilité ministérielle provoquée par le recul des républicains aux élections de 1885 entraînent une montée de l'antiparlementarisme. La crise Boulangiste de 1886 à 1889 avec sa devise "Dissolution, constituante, révision" il réunit donc les mécontents comme les jacobins, les nationalistes et les antiparlementaires. Son surnom est le "général revanche". Boulanger ne sait pas exploiter son succès, en janvier 1889, il fuit la France, (1889 : Exposition universelle, inauguration de la Tour Eiffel). Pour la 1ère fois en France, le régime a surmonté le cap de 20 années d'existence, la république a su résister à la tentation du pouvoir personnel. En 1892, premiers attentats anarchistes "lois scélérates" : lois répressives, pas le droit de diffamer quelqu'un de la presse. Scandales politico-financiers. (le canal de Panama). Une autre grave crise qui ébranle le régime et met fin au gouvernement des républicains modérés est l'affaire Dreyfus (au départ qu'une affaire d'espionnage au ministère de la guerre). Le capitaine Dreyfus, un juif alsacien est accusé à tort d'avoir dérobé un bordereau et de l'avoir remis à un attaché militaire allemand. Il est condamné à perpétuité mais Zola réclame la révision du procès en envoyant une lettre (J'accuse 13 janv.1898) au Président de la République. Il est acquitté et gracié 7 ans après. Les conséquences politiques de l'affaire : elle entraîne le passage à droite de la majorité progressiste, elle met fin au gouvernement des centres, elle établit l'opposition entre 2 blocs. (D et G). Désormais les républicains sont aux qui ont choisi le camp des Dreyfusards, ce qui place au 1er plan les valeurs politiques, les droits de l'homme, la justice et la laïcité, le respect des droits de la nation alors que les anti-dreyfusards appartiennent plutôt au clergé catholique, antisémite et antiparlementaire. Elle a donc par conséquent un mot anticlérical accru =>sous le ministère de Waldeck Rousseau (1899-1902) Ministre et de Combes (1902-1905). Tous enseignements religieux sont interdit aux congrégations religieuses. 1905 : Loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat est inventé. Ainsi la république assure la liberté de conscience et garantit le libre exercice du culte. CONCLUSION : A la veille de la 1ère guerre mondiale, le régime est accepté progressivement. En effet, il se stabilise malgré les différentes crises. Le développement du syndicalisme et du socialisme ne le remet pas en cause, il reste appuyé sur la petite et moyenne bourgeoisie mais l'oblige à élargir ses lois sociales. En effet, la démocratie libérale apparaît mal adaptée à l'évolution sociale des grands pays industriels ; même avec le suffrage universel, elle reste un régime d'élite. Ce sont en effet les hommes les plus cultivés (les bourgeois) qui deviennent chefs de parti, députés, ministre ou haut fonctionnaire. Or à la fin du XIX° se produit un phénomène nouveau : l'irruption des masses ouvrières dans le jeu politique, la classe moyenne bénéficiant de l’instruction qui leur permet de s’informer de la politique et de lire le journal. Développement de l'instruction pour lire le journal et s'informer de la politique. Le développement des chemins de fer, du service militaire ouvrent leurs horizons. Mieux informées, ces masses se rendent compte qu'elles sont directement concernées par la politique et se sentent mal représentées par l'élite dirigeante. On prend ainsi conscience que la démocratie politique ne conduit pas nécessairement à la démocratie sociale. Ainsi, à la veille de la 1ère guerre mondiale, on assiste donc à une certaine transformation du régime de la démocratie libérale qui tend à admettre l'intervention de l'Etat dans le domaine économique et social en faveur des plus faibles, aux dépens du libéralisme économique et social. e)
Une
démocratie confortée
Les grands principes sont :’il y a 3 pouvoirs (Exécutif, législatif, judiciaire), et qu’ils doivent impérativement être séparés car tous les hommes sont nés libres et égaux en droits. Doc.4 : La démocratie française est représentée par ’’Marianne’’ avec les drapeaux français derrière l’urne ’’suffrage universel’’ La puissance est représentée par le lion qui protège la classe moyenne et fait fuir les nobles. La France est donc un démocratie libérale de type parlementaire où l’essentiel du pouvoir appartient au parlement élu au détriment du gouvernement réduit à un simple rôle de subordonnée. Vivement combattue jusqu’à la fin du XIX°, la république parlementaire est désormais acceptée par les grandes forces politiques . La France est un pays financièrement riche grâce à son activité et son essor industriels mais sa population reste malgré tout majoritairement rurale. Le régime est donc démocratique par le recours au Suffrage Universel masculin pour l’élection des députés Cette démocratie qui ne s’est constituée que tardivement va connaître encore des difficultés à cause des pays limitrophes qui ont un régime totalitaire ou autoritaire. 2. DÉCLARATION DE
GUERRE :
28/06/1914 : Assassinat Archiduc Ferdinand d’Autriche à SARAJEVO Triple Alliance : Allemagne, Autriche, Hongrie, Italie Triple Entente : France, Royaume Uni, Russie Union sacrée : Pendant la guerre, tous les partis de la France s’unissent contre les régimes autoritaires. Les démocraties sont repoussées et l’Etat intervient en ordonnant aux entreprises de produire pour la guerre mais tout se remet naturellement en place ensuite. Tous les partis politiques se soustraient. La 1ère guerre mondiale est ressentie comme une victoire des démocraties face aux régimes autoritaires. On va imposer une mis en place d’une démocratie en Allemagne et en Italie. La République de Weimar imposée à l’Allemagne. (Considère traité de Versailles comme un DIKTATT) Le régime n’est pas remis en cause. La démocratie progresse en Europe. Le régime démocratique trouve confirmation sur l’excellence de son fonctionnement puisque la liberté l’a emportée sur le despotisme. L’empire allemand a laissé place à une république : République de Weimar. CONCLUSION : L’histoire de la démocratie, au lendemain de la 1ère guerre mondiale est bien le lieu d’un paradoxe. Les proclamations de victoire des démocraties sur les régimes autoritaires cèdent vite la place à l’inquiétude devant les menaces révolutionnaires ou autoritaires qui pèsent sur la démocratie qui doute sur sa capacité à affronter les probables mouvements dans le conflit à accoucher. Dès le début des années 1920, le sentiment d’une crise des démocraties, tenus pour des régimes vieillis, mal adaptés au monde de l’après-guerre. Par contraste, le communisme et le fascisme semblent prêts à accueillir les héritages de la modernité politique. 3. CRISE DE LA
DEMOCRATIE : (1920-1939)
a) L’ébranlement de l’équilibre
d’après-guerre :
1. Crise morale La fin de la guerre est vécue par les vieilles démocraties comme un espoir d’un retour à l’âge d’or (la belle époque). Or le conflit a constitué un traumatisme trop marqué pour être effacé des mémoires. En fait, le souvenir de la guerre est vécu comme la preuve d’une crise des civilisations, la mise en cause des valeurs humanistes. ó Homme n’est naturellement bon) Cette remise en cause des valeurs fondamentales est culturelle avant d’être politique, mais elle exprime fortement la déception des sociétés qui réagissent par la contestation des régimes de la démocratie libérale. On a des crises économiques, monétaires Début du chômage. Très vite, à la fin des années 1920, il est clair que la restauration de la Belle Epoque est une fiction. 2. Disfonctionnement de la
démocratie : La démocratie s’est révélée impraticable en Italie et en Allemagne et dans les pays où elle est implantée de longue date, elle connaît de profonds aléas. (des bas et des hauts) Droit de vote aux femmes aux Europe en 1920, Royaume Uni. en 1928. La France refuse le droit de vote aux femmes La crise économique de 1930 accentue la remise en cause du régime démocratique. La crise économique mondiale démontre l’impuissance manifeste des gouvernements démocratiques à en juguler les effets. Ils conduisent une bonne partie de l’opinion à interpeller les gouvernements sur leurs aptitudes à assurer à la société des conditions de vie normale et cet échec débouche sur une mise en accusation de la démocratie libérale. b)
La
démocratie libérale remise en cause :
La France va connaître des tentatives dirigistes avec le développement des ligues. (Ex. : Les croix du feu du colonel La Rocque. La ligue d’action française a un fort penchant pour le fascisme. La ligue des jeunesses patriotes), des revues fascistes : (Ex. Les cahiers, la revue française, le combat) sont des revues antisémites hostiles à la démocratie, anti-laïques. Prolifération des groupes anti-démocratiques qui remettent tout en cause. La démocratie cherche à corriger ses déficiences. Démocratie politique àdémocratie sociale et économique. Un nouveau régime qui s’instaure : Le Front Populaire se met en place de 1936 à 1939. CONCLUSION : Ces multiples recherches destinées à modifier le système politique ou à réformer une démocratie libérale tenue pour un système en voie de décadence, elles illustrent le sentiment que la synthèse issue du 19° siècle a fait son temps et qu'il faut prévoir sa succession. c)
Vers
un nouveau modèle de démocratie :
On a un déclin du parlementarisme. La Guerre a accentué le rôle de l'Etat. On parle d’une intervention politique (état) dans le domaine de l’économique et social. L’état va prendre des mesures susceptibles de sauver la nation. L’arrivée du Front Populaire en 1936, l’état intervient comme arbitre (on limite le travail à 40 heures/semaine) 1936 : Accords de Matignon : on va nationaliser les industries. Aux U.S.A : le New Deal = Wel fare State (G.B.) = Etat Providence (FR) Keynes a écrit un livre (Théorie générale de l’emploi et de la monnaie)et il a montré à l’état qu’il doit intervenir dans l’économie du pays et favoriser l’augmentation des salaires. L’état doit crée des emplois. Keynes dit qu’il doit y avoir beaucoup de fonctionnaires. L’état doit s’endetter. La crise des années 1930 fait entrer l’économie dans les attributs de l’état au détriment des principes traditionnels du libéralisme. Le peuple demande cette intervention de l’état. L’opinion française rêve d’un homme fort qui redresserait le pays tout en respectant la démocratie. Édouard Daladier arrive au pouvoir en 1938 CONCLUSION : Face à la crise économique, la réponse est double. 1) on a un approfondissement de la démocratie qui inclus les droits sociaux et développe l'idée d'une responsabilité de la collectivité. 2) L'Etat joue le rôle majeur de garant de l'intérêt général : donc on a une extension (prérogatives = pouvoir). On a donc un renforcement de l’autorité et la seconde guerre accentue le phénomène. 4. LA DEMOCRATIE ET LA 2° GUERRE MONDIALE = LA DEMOCRATIE CONTRE LES
REGIMES AUTORITAIRES :
La 2° guerre mondiale se présente comme une guerre des démocraties contre les fascismes et le nazisme et leurs alliées. La démocratie apparaît comme l’enjeu de la lutte et les états combattent dans ce camp. Ils sont conduits à préciser la conception qu'ils en font. a) . Une croisade pour la démocratie :
Au début du 20° siècle s'est glissée (s'affirmait) l'idée que la civilisation doit étendre ses bienfaits au rapport entre les peuples en substituant au droit du plus fort un droit international. La France est vaincue. Elle signe l'armistice le 22 juin 1940. Le nouveau chef d'état, le Maréchal Pétain crée un nouveau régime et obtient les pleins pouvoirs sous le nom La Révolution Nationale (= état français) comme un régime conservateur, autoritaire, élitisme, raciste. Cet effondrement de la France entraîne un sursaut pour défendre la démocratie. Churchill et Roosevelt se réunissent à TERRE-NEUVE au Canada en août 1941. Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, la souveraineté nationale et la liberté des échanges. Création de l'ONU en 1945. En février 1945 => Yalta En juillet/Août 1945 => Postdam Les résistants sont les combattants pour la démocratie et pour les biens de la République. Après la période noire de Vichy, la France entend rétablir les principes démocratiques et républicains. Le C.N.R. (Conseil National de la Résistance) donne un gouvernement provisoire. Il y aura des tensions entre de Gaulle et les E.U. CONCLUSION : La lutte des démocraties contre le fascisme a accentué la perception d'un rôle majeur de l'état, même l'expérience de la guerre accentue également la dimension sociale de la démocratie. b)
Une
marche vers un état providence
Si le Général de Gaulle demeure assez évasif sur les institutions qu'il souhaite pour la future 4ème République, en dehors du renforcement du pouvoir exécutif, il se montre, en revanche, plus prolixe sur le contenu social du futur système politique français. L'état multiplie dès la fin WWZ, elle va multiplier les mesures économiques et sociales. Les nationalisations (Air France, SNCF, EDF, GDF), la WWZ a donc eu des effets contrastés sur la démocratie. Elle instaure plus nettement les principes fondamentaux des droits de l'homme, mise en place de l'ONU. Elle instaure un état providence sauf les EU qui retourne au libéralisme. Keynes est un économiste anglais. 5. IV. LA RENAISSANCE DE LA DEMOCRATIE PAR LA VOLONTE POPULAIRE DE
1945 A NOS JOURS :
a) 2 Républiques pour le 20° siècle :
Le gouvernement provisoire de la République française (GPRF) remplace le CFLN (Confédération Française du Libérale de la Nation. En juin 1944, la 4ème République (1946-1958)est mise en place. Elle est écartée par son incapacité à gérer la décolonisation et par son instabilité gouvernementale. En 1954 : guerre d'Algérie Guerre d'Indochine perdue. Laos, Vietnam, Cambodge. Pierre Mendès-France arrive au pouvoir en Août 1954 jusqu'en février 1955. Piney de Mars à Mai 1952. Guy Mollet : Février - Mars 1956 à cause de la crise du Maroc. Mai 1958 : crise fiscale. De Gaulle dit : "Je me tiens prêt à assumer tous les pouvoirs de la République". René Coty rappelle à l'ordre le président, le plus illustre du français (de Gaulle), d'abord président du Conseil, le 21 décembre 1958. Fin de la 4ème République (la plus courte). C.de G. dissout le 4° R.et met en place la 5° De Gaulle : 1er Président de la 5ème République met fin au conflit algérien en proposant l'autodétermination. Mars 1962 : accord d'Evian. Instaure le suffrage universel en 1962 => 1ère fois que le président est élu au suffrage universel direct et la fonction présidentielle devient la clé de voûte de notre régime. La stabilité gouvernementale, la souplesse des institutions ont contribués à un certain consensus. CONCLUSION : Entre 1950 et 1975, les conditions particulièrement favorables de la grande croissance des sociétés industrielles favorisent le développement et l'enracinement de la démocratie avec le système de l'état providence. La crise de 1968 révèle que la pratique de la démocratie apparaît même insuffisante aux jeunes générations et suite à une série de référendums, le Général de Gaulle démissionne en avril 1969 et meurt le 09/11/1970. Georges POMPIDOU : 2ème Président de la 5ème République. b) La démocratie face à la crise économique et
son ralentissement de la croissance de 1974 à 1989 :
Les électeurs élisent le Président de la République directement. Le président du Conseil devient le 1ER ministre. Parce qu'en plus du Président de la République, il y a également le Conseil Constitutionnel. Il est donc, en quelque sorte, séparé en deux. Le parlement est formé du Sénat et de l'Assemblée Nationale. La Haute Cour de justice et le conseil économique et social complètent et se répartissent les pouvoirs. 1973 : Crise pétrolière (hausse du prix du baril) => poussée inflationniste => désordre monétaire. Crise du système international fondé sur l'or et le dollar (1946 : Conférence internationale pour l’accord de l’économie et monétaire par Bretton Woods : $ => or) supprimé en 1976. 1979 : Seconde crise pétrolière : => crise économique => crise sociale. Le rôle protecteur de l'Etat s'accentue puis met en place une politique de restriction monétaire. Augmentation des impôts => Redistribution des impôts afin d'aider les plus démunis et mise en place du SMIC. Politique Keynesienne abandonnée en 1978. 10/05/1981 : François MITTERAND : 5° semaine de congés payés 39 heures/semaine Abolition de la peine de mort 1988 : RMI Nationalisation => 1990 => Privatisation : économie semi-libérale Remporte des victoires sur les crises économiques. De nos jours, les institutions de la 5ème république sont une garantie pour la stabilité économique et sociale |
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